J'ai été voir samedi au ciné ( ! ) mon premier film en anglais sans aucun sous-titre... et ce film, c'était le premier épisode de la saison 8 de Doctor Who, intitulé "Deep Breath". Et j'ai beaucoup aimé !! Dans la version ciné, nous avons droit à une introduction de Strax, qui nous fait un résumé de tous les docteurs, de son point de vue bien sûr ( ainsi, pour lui, le War Doctor est le seul Docteur qui en vaille la peine, et il apprécie de se moquer des oreilles de 9 ou du menton de 11 ). Pour ce qui est de l'épisode, le scénariste commence directement avec une grosse blague en introduisant un dinosaure au plein milieu du Londres victorien... et en n'en faisant pas l'ennemi principal ! Il n'est même pas considéré comme une menace, vu qu'il se ballade tranquillement les 15 premières minutes ( d'ailleurs, les scènes de dialogues où on entend les grognements du dino derrière sont juste excellentes ). C'est l'occasion de faire connaissance avec notre tout nouveau Docteur. Dès le début, il se pose en excentrique, dans la lignée des précédents, et est à mourir de rire dans ses premières scènes ( le moment où il essaye de comprendre à quoi sert une chambre
Episode 2 : Into the Dalek
Les Daleks sont sans conteste les ennemis les plus populaires de la série et, bien que beaucoup d'épisodes leur ait été consacrés, cela reste un challenge de réaliser un épisode qui leur est dédié, au vu de l'attente des fans. Alors que pendant la période Matt Smith, les Daleks n'ont été le centre que de deux épisodes ( la victoire des Daleks, pas terrible, et l'asile des Daleks, un des meilleurs épisodes de 11 ) et quelques apparitions ( Le pandorica s'ouvre, le jour du Docteur, l'heure du Docteur ), ils sont déjà présents au 2ème épisode de 12. L'épisode s'ouvre sur une guerre humaine-Daleks. Alors qu'une pilote s'apprête à mourir, bombardé par ses ennemis, elle se réveille dans le TARDIS. Le docteur, l'ayant secouru juste à temps, la ramène à la base, où on demande à celui-ci de soigner un patient en se miniaturisant pour pénétrer dans son organisme. Celui-ci accepte mais découvre que le patient est un Dalek, qui ne cesse de déclarer " les Daleks doivent être détruits", et proclamant l'importance de la vie. Mais comment un Dalek peut-il soudain développer des sentiments ?
Autant le dire, ce pitch n'a rien d'original mais est très excitant. Un remake de L'aventure intérieure à la sauce Doctor Who, comment refuser ! D'autant plus que le mystère du Dalek devenu humaniste est vraiment passionnant. Dommage qu'on coupe après l'intro sur 5 minutes de la vie de Clara, nous présentant un nouveau personnage, un ancien soldat devenu prof, un peu gauche, dont elle tombe amoureuse. Cela peut être intéressant pour la suite ( même si ça annonce un romance non nécessaire ) mais couper sur la vie quotidienne de Clara juste après cette mise en situation, quelle erreur ! Heureusement, le Docteur revient vite avec les tasses de café qu'il a promis à Clara... à la fin de l'épisode 1 !
Il est comme je l'avais dit pour le premier épisode, excentrique et drôle dans la lignée des précédents, mais également beaucoup plus sombre. Et on peut le voir justement dans cet épisode ! Ainsi, même si il sauve une pilote au début de l'épisode, il laissera un autre soldat mourir sans tenter, et profitera même de sa mort ( le commentaire qu'il lâche ensuite est autant horrible que drôle ). Ce côté sombre servira également au superbe climax, où Rusty ( le Dalek ) exterminera ses pairs après avoir "fusionné" avec l'esprit du Docteur et voyant sa haine envers leur race.